The Longest Journey [2001]

En 1999 devait sortir une petite pépite du jeux vidéo.

The Longest Journey est un point and click classique, et n'apporte rien de nouveau au gameplay des classiques du genre. C'est toujours du papotage (Qui peut s’avérer looong, j'y reviendrais) avec des énigmes et de l'assemblage d'objets pour y apporter des solutions plus ou moins tordues.

C'est surtout au niveau de son ambiance que ce jeu se démarque réellement des autres. Vous incarnez April, une jeune étudiante en art qui habite dans la ville de Newport, qui entoure la vielle ville de Venise. Au cours de ses nuits, elle est soumis à de nombreux cauchemars ou elle aperçoit un monde imaginaire peuplée de dragons et de fées. Une nuit, un de ses rêves se démarque des autres, lorsqu'une des créatures qu'elle croise l'appelle par son nom et lui tient des propos étranges... Le lendemain, elle croise un homme étrange en ville qui semble bien connaitre ses rêves... Tout le scénario va reposer sur le destin du monde de magie que voit April et du monde de technologie ou elle vit. Et c'est de la pure féerie.

Côté réalisation maintenant...
Pour les graphismes, les personnages font un peu pale figure comparés aux décors qui sont juste sublimes pour l'époque (VTFF Arcanum je ne sais trop quoi). L'ambiance poétique dégagée est vraiment superbe.
Côté son c'est très agréable et ça colle très bien. Les doublages sont de très bonne qualité surtout.

Passons au défauts. :b Le tout est un peu trop dirigiste et on ne peut faire que les interactions qui font avancer l'histoire, point.
Et le pire de tout. Les dialogues. Long. Long. Très long. Si certains interlocuteurs s'avèrent plutôt agréable à la discussion, certains vous donneront envie de les étrangler (Le dragon bleu... argh, j'en fais encore des cauchemars). Heureusement, on peut passer les dialogues quand bon nous semble et les consulter sous forme écrite à loisir.

En résumé, ce jeu est une petite perle de poésie. Même s'il n'invente pas l'eau tiède, c'est aussi un bon point and click. Allez, courrez me l'acheter ou le pirater, petits coquinous. Ah oui, quelques screenshots tirés de JV.com parce que la flemme de réinstaller.