No Guts. No Glory. - Airbourne [Hard Rock - 2010]

Airbourne est un groupe australien de Hard Rock formé en 2003 par Joel et Ryan O'Keeffe. Le groupe a sorti deux albums: Runnin' Wild en 2008 et No Guts. No Glory. en 2010. En fait, Airbourne possède dans sa discographie un troisième album du nom de Ready to Rock, celui ci est sorti en 2004 et uniquement en Australie. Le groupe est souvent comparé à leur illustre aîné AC/DC car les légendes du Rock sont l'inspiration principale avec Motörhead d'Airbourne.

Janvier 2009. Airbourne retourne en studio d'abord en Australie puis aux États-Unis pour enregistrer le successeur de Runnin' Wild sorti un an plus tôt. En mars 2010, le 8 plus précisément, ce sucesseur fait sa sortie mondiale et a pour nom No Guts. No Glory.

No Guts. No Glory commence par Born to Kill. On peut déjà en déduire une chose: ça tabasse comme il le faut. Tempo rapide, riffs démoniaques, couplets d'une puissance extrême et refrains dévastateurs et solo de folie. Voici la recette de ce Born to Kill qui ouvre fortement la nouvelle galette des quatre australiens.

On enchaîne avec No Way But the Hard Way qui est entamé tout en simplicité avec les accords qui sortent de l'Explorer de Joel. Son frère Ryan, commence à torturer ses fûts avant que Justin Street et David Roads ne commencent à faire rugir leurs Marshall. On ressent dans ce morceau une forte inspiration AC/DCènne, certainement par la rythmique qui se veut extrêmement simple mais très efficace. La capacité de Justin Street et de David Roads est de délivrer de très bons back vocals, ceux présents dans les refrains le prouve.

La troisième piste est intitulée Blonde, Bad and Beautiful et débute par un Ryan O'Keeffe des grands jours qui matraque son kit comme il sait si bien le faire. Les guitares rentrent en scène peu avant la partie vocale de Joel O'Keeffe. Le riff est classique et efficace et accompagnent bien les couplets. Les refrains sont dans la pure veine de ceux d'Airbourne avec David Roads et Justin Street qui répètent les paroles de Joel. Le court solo de Joel fait penser à ceux de l'illustre Angus Young pour notre plus grand bonheur. Blonde, Bad and Beautiful se conclue par une répétition de ses refrains avant de laisser place à la quatrième piste de cet album.

La quatrième piste de cet album s'intitule Raise the Flag et démarre très fort. Nous sommes plongé dès les premières secondes dans un brûlot de premier choix qui se voit accompagné d'un riff et de couplets Airbournien qui prennent la sauce à tous les coups, sans exceptions. Les refrains sont très puissants notamment grâce aux back vocals. Le solo, à l'image du riff principal et des couplets, est un solo dans la veine de tous ceux sortis par Joel O'Keeffe.

Nous continuons avec Bottom of the Well. Celle-ci démarre moins rapidement que la piste précédente en étant simplement entamé par les deux guitares et la charleston de Ryan O'Keeffe. La première partie des couplets est à l'image de l'intro et la batterie ne fait véritablement son entrée que pour la seconde partie de ceux-ci cependant, les refrains sont je trouve un peu trop mous. Malgré tout, le solo est excellent.

White Line Fever est ce que je pourrais appelé un condensé de Hard Rock des 70's. Accords prenants, juste ce qu'il faut de guitare durant les couplets et de bons back vocals pendant les refrains. On peut aussi noter que le solo de Joel fait un peu penser à certains solo d'Angus Young.

It Ain't Over Till It's Over démarre avec un solo qui fait penser à un des solos de Let There Be Rock d'AC/DC en live mais le meilleur reste ce qui suit: un titre rapide qui tabasse. Le riff est classique mais très puissant (c'est le moins qu'on puisse dire). Le solo est exécuté rapidement et s'avère être très technique. J'apprécie énormément le passage où seul la rythmique est en scène avec la grosse caisse de Ryan O'Keeffe. Ça c'est du pur Hard Rock mes enfants ! Du vrai !

La huitième piste de l'album est Steel Town. Celle-ci est, je trouve, assez similaire à White Line Fever tant dans son rythme, ses riffs et sa construction. Les refrains sont moins bons que les tires précédents mais je trouve le solo (aussi court soit-il) très jouissif. Comme d'habitude, le tout est conclut par une répétition des refrains accompagnée d'un solo final.

Chewin' the Fat déboule en faisant immédiatement cracher les décibels. Les couplets sont très entraînants et font taper du pied ou carrément headbanger pour les puristes. Les refrains sont encore une fois au top. Merci David Roads et Justin Street. Le solo sonne très AC/DC mais bon moi ça m'arrange.

Poursuivons avec Get Busy Livin'. Les couplets sont Hard à souhait et les refrains également qui possèdent de puissants back vocals. Le solo est dans la veine de tous les autres sortis par Joel O'Keeffe. Amateurs d'originalité, passez votre chemin ! Mais bon quand on écoute du Hard Rock, on veut pas l'originalité, on veut la puissance et l'efficacité et c'est ce que fait parfaitement Airbourne.

Armed and Dangerous, 11ème morceau de l'album. Voici enfin le premier titre à tempo lent de cet album. C'est sur, c'est pas rentre-dedans comme It Ain't Over Till It's Over mais ce tempo donne une autre dimension à ce morceau, un peu comme Nervous Shakedown d'AC/DC. Les refrains sont très agréables même si on aimerait un petit peu plus de vitesse...Bah oui vous me connaissez.

L'avant dernière chanson de ce No Guts. No Glory. s'intitule Overdrive. Ce titre est dans le pur esprit Airbournien, tant par ses couplets que par (et surtout) ses refrains. Bon le solo, on va pas en faire un roman, c'est du Joel O'Keeffe. Le groupe nous livre encore une fois un très bon titre de Hard, à écouter sans modération.

Back on the Bottle est la chanson de clôture de l'album. Dès les premiers accords, le fan d'AC/DC pur et dur s'écriera: "Putain c'est Malcolm (guitariste rythmique d'AC/DC) qui joue !!". Et bien non, ce n'est pas le frère d'Angus Young qui joue mais bien David Roads mais vous allez certainement me demander pourquoi le fan d'AC/DC dira que c'est l'illustre rythmique qui joue ? Tout simplement parce que Roads joue exactement le même riff que la version live de Let There Be Rock, celui joué pendant le long solo d'Angus Young par vous savez-qui. Bon, on est la pour Airbourne (quoique). Back on the Bottle est un titre très nerveux et rapide à l'image d'It Ain't Over Till It's Over. Tout est maîtrisé dans ce morceau: les couplets, les refrains, le solo (la rythmique). Les quatre australiens nous sortent le titre parfait pour clore cet album.

Conclusion, avis retenu sur l'album:

Album Hard à souhait, No Guts. No Glory. est dans le même esprit que son prédécesseur Runnin' Wild, sorti en 2008. Combinant les titres orientés AC/DC tels que Get Busy Livin' ou Back on the Bottle aux titres les faisant passer pour une sorte de Motörhead des temps modernes (It Ain't Over Till It's Over), Airbourne sort ici un album "plein de guitares" comme a dit Angus Young en 1977 pour Let There Be Rock. No Guts. No Glory. les a fait connaître d'avantage au grand public d'où leurs invitations presque systématiques dans les plus grands festivals du monde entier (Wacken, Hellfest, Download...). Maintenant il ne nous reste plus qu'à attendre le troisième opus (quatrième si on compte Ready to Rock) qui est prévu pour l'année prochaine. En attendant, Airbourne continue de lancer des avalanches de décibels à l'aide de leurs Marshall à travers le monde.


The Razor's Edge

Héhé ça c'est du groupe ! Merci pour la chronique