Destroyer - Kiss [Hard Rock - 1976]
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Sommes-nous pris pour des pigeons ?
Destroyer - Kiss [Hard Rock - 1976]
Présentation de Kiss:
Tracklist de l'album:
1- Detroit Rock City
2- King of the Night Time World
3- God of Thunder
4- Great Expectations
5- Flaming Youth
6- Sweet Pain
7- Shout It out Loud
8- Beth
9- Do You Love Me
1- Detroit Rock City
2- King of the Night Time World
3- God of Thunder
4- Great Expectations
5- Flaming Youth
6- Sweet Pain
7- Shout It out Loud
8- Beth
9- Do You Love Me
Prix:
7,99€ sur Amazon.
Chronique de l'album:
1976. Kiss vient de devenir un des groupes les plus puissants au États-Unis grâce à leur live sorti l'année précédente, Alive!. Fort de ce premier succès (Alive! est le premier disque de Kiss a avoir cartonné, les ventes des trois premiers albums studio n'ont jamais décollées), le groupe rentre une quatrième fois en studio à New York pour enregistrer le successeur de Dressed to Kill sorti en 1975 également. Ce nouvel album devra prouver que Kiss est aussi capable de s'en sortir avec des albums studio. Mais il faut évidemment un titre qui met dans le bain, un titre qui fait comprendre qu'on est pas la pour déconner: Destroyer. Chronique de l'album:
L'album s'ouvre par une intro où on entend une personne chez elle écouter la radio. A la radio, nous pouvons entendre Gene Simmons qui lit un rapport de police confirmant la mort d'un jeune automobiliste près de Detroit. Puis, la personne mystérieuse va dans sa voiture et écoute Alive! en chantonnant avec Paul Stanley le refrain du mythique Rock and Roll All Nite. C'est la que Destroyer commence. La basse de Gene Simmons et la guitare d'Ace Frehley arrivent progressivement et explosent après le roulement de Peter Criss avec son kit. Detroit Rock City est lancée, mes amis, et ça pète littéralement à la gueule ! Le son est différent de Dressed to Kill: plus profond, plus d'écho, plus couillu en somme. Paul Stanley est très énergique pendant les couplets, les refrains sont très prenants et sont assez courts ce qui ne marque pas de temps de mort dans la progression du morceau. Ace Frehley est bien mis en avant sur ce morceau. Le solo est amorcé par un break de Peter Criss. Parlons en de ce solo en deux parties: la première partie n'est jouée que par Frehley, la deuxième est jouée toujours par le Space Man mais aussi par Paul Stanley qui joue un demi ton plus aigu. Ce solo est extrêmement simple mais au combien efficace, il colle bien à l'ambiance qui est dégagée de ce titre. Detroit Rock City se conclue par un dernier refrain avant qu'un bruit d'accident n'interrompe le morceau sèchement. C'est à ce moment que nous comprenons que la personne qui a été mentionnée dans le rapport lu par Gene Simmons n'est en fait que la personne que nous avons suivis au tout début. Detroit Rock City est une chanson hommage a un jeune fan de Kiss qui s'est tué sur la route pendant le trajet qui le menait au concert du groupe, à Detroit. Le rapport lu par Simmons est d'ailleurs le véritable rapport de police de cet accident.
King of the Night Time World est le second titre de l'album. L'intro prolonge le bruit de l'accident à la fin de Detroit Rock City et fait comprendre que cette dernière est en deux parties. Ce titre s'avère s'avère être un très bon mid-tempo qui se démarque par la voix irréprochable de Paul Stanley et aussi par ses refrains très inspirés. Le solo est aussi d'une très grande qualité. King of the Night Time World se termine par une répétition de presque 1 minute du refrain.
God of Thunder est la troisième piste de ce Destroyer. Ce morceau est entamé par une voix d'enfant (du moins cela y ressemble) et laisse place à la batterie, la basse et aux guitares qui instaurent une ambiance lourde, destructrice, malsaine, le tout accompagné d'un tempo lent mais bien rentre dedans. Sans surprise, c'est Gene Simmons qui se charge du chant sur ce titre et nous pouvons noter que sa voix colle parfaitement à son personnage du démon. Les couplets sont très lourds et puissants, les refrains également. Les guitares sont aussi bien mises en valeur avec un bon riff dans les couplets et par aussi un très bon solo. On peut entendre des bruits d'éclairs dans le fond ainsi que la voix du début. L'ambiance glauque de God of Thunder est due à la voix démoniaque et grave de Gene Simmons. Cette ambiance atteindra son paroxysme dans le dernier refrain ou celui ci se fait encore plus agressif. God of Thunder est certainement le titre qui correspond le mieux à Simmons sur les quatre premiers albums.
On poursuit avec Great Expectations. L'intro nous met dans le truc: une ballade.....Aïe (en plus chantée par Gene Simmons). Les couplets sont calmes, trop calmes, certainement à cause de Gene qui a le don de vous faire froid dans le dos, ressembler à un psychopathe sur le morceau précédent et de se transformer en chanteur à ballade à la voix cristalline sur le morceau suivant. Les refrains sont pas plus Hard, mais voient l'arrivée d'une chorale pour accompagner. Great Expectations se laisse écouter mais fait retomber la puissance que des trois titres précédents, en partie à cause de sa mauvaise position dans la tracklist.
Enchaînons immédiatement avec Flaming Youth. L'intro marque encore une rupture par rapport au précédent titre: très fortement influencée par Ace Frehley. C'est donc positivement que nous commençons l'écoute. Stanley chante très bien pendant les couplets tout comme pendant les refrains, cependant le point fort restera les couplets. Le solo sonne bizarrement. Forcément, ce n'est pas Ace Frehley qui le joue mais un certain Dick Wagner. Je vous expliquerais pourquoi le Space Man ne joue pas le solo dans la conclusion.
L'intro de Sweet Pain, troisième morceau chanté par Gene Simmons sur cet album, est un mélange de guitare électrique et acoustique d'un tempo assez lent. Tout de fois, le tempo devient un très bon mid-tempo pendant les refrains qui fait penser à Flaming Youth, la chanson précédente. Simmons a presque la même voix que sur Rock and Roll All Nite (Dressed to Kill, 1975) et revient donc dans son registre habituel. Les refrains quand à eux, reprennent les riffs de l'intro avec également le tempo de celle ci et le solo se montre à la hauteur des espérances. Sur cette chanson, ce n'est toujours pas Ace Frehley qui exécute le solo mais encore Dick Wagner, comme sur Flaming Youth.
Il ne reste plus que trois titres sur ce Destroyer, faisons le point. Tous les morceaux sont excellents et diversifiés, c'est d'ailleurs paradoxalement le reproche qu'on peut faire à Great Expectations qui sort, mais de manière réussie, des sentiers battus. Il est temps pour nous de continuer sur nore lancée et d'aborder les trois dernières chansons.
Shout It out Loud est la septième chanson de l'album. L'intro est jouée avec un riff en aigu accompagné d'un mid-tempo très entraînant. Paul Stanley excelle dans les couplets tout comme Gene Simmons qui chante également ces mêmes couplets. L'alternation pendant les couplets est une excellente idée de la part des deux leaders du groupe. Les refrains sont encore plus jouissifs que les couplets ou les quatre membres chantent à tue tête le titre. Enfin, le solo est cette fois-ci joué par notre Space Man préféré qui se montre implacable et fichtrement efficace. L'alternation de Paul Stanley et de Gene Simmons au chant se fait encore une fois pendant que Peter Criss joue seul, le temps d'un petit break. Shout It out Loud se termine par le refrain avant d'être arrêté d'un coup.
L'avant dernier morceau de cet album est Beth. C'est la deuxième ballade après Great Expectations de Destroyer. L'intro est entamée avec du piano et des violons mais le grand moment restera quand Peter Criss commence à chanter: on connaissait tous sa voix unique mais elle n'a jamais été aussi bien exploitée que maintenant. On ne peut pas dire grand chose sur Beth à part que c'est une ballade menée d'une main de maître par un batteur à la voix unique.
Il est temps de boucler l'affaire avec Do You Love Me. Peter Criss et son kit ouvrent les hostilités en nous livrant un mid-tempo de premier choix. Paul Stanley excelle encore une fois dans les couplets qui sont de la veine de Flaming Youth. Les refrains sont encore meilleurs grâce en partie à Ace Frehley qui sort un bon riff pour accompagner ces refrains. Destroyer se conclue formidablement bien par ce Do You Love Me d'une très grande qualité.
Line up de l'album:
Paul Stanley: chant, guitare rythmique
Gene Simmons: basse, chant
Ace Frehley: guitare solo, choeurs
Peter Criss: batterie, chant, choeurs
et:
Dick Wagner: solos de Flaming Youth et de Sweet Pain
Gene Simmons: basse, chant
Ace Frehley: guitare solo, choeurs
Peter Criss: batterie, chant, choeurs
et:
Dick Wagner: solos de Flaming Youth et de Sweet Pain
Conclusion, avis retenu sur l'album:
Destroyer est pour moi le meilleur des quatre premiers albums de Kiss, de très loin même si les autres possèdent de grands classiques du groupe. On reconnaît immédiatement la patte du producteur Bob Ezrin derrière les manettes et le moment est venu de vous expliquer pour quoi Ace Frehley ne joue pas les solos de Flaming Youth et de Sweet Pain: Bob Ezrin et Frehley ne pouvait tout simplement pas se croiser. Le producteur décide donc de remplacer ses solos un jour où Frehley n'est pas au studio par des solos de Dick Wagner... C'est une méthode qui deviendra courante dans le futur de Kiss. L'album a parfaitement rempli sa mission, Destroyer s'est actuellement vendu à plus de 9 millions d'exemplaires rien qu'aux États-Unis. Avant sa sortie, le nombre des précommandes était d'un million d'exemplaires. 1976 ne sera pas marqué que par Destroyer car son successeur Rock and Roll Over fera aussi un énorme carton. Destroyer est mon album préféré de Kiss, il n'y a pas de doute. Le mythe Destroyer sera rejoint de très près par Creatures of the Night, sorti en 1982.
The Razor's Edge
Dernière édition par The Razor's Edge le 28.01.12 23:43, édité 14 fois
The Razor's Edge- Old
- Messages : 730
Date d'inscription : 27/11/2010
Age : 28
Re: Destroyer - Kiss [Hard Rock - 1976]
Et aussi car il ne pouvais pas compter sur ace et je dirais avec the elder qui n'a pas marcher mais qui avait 20 ans d'avance
capoblucht- Nouveau
- Messages : 1
Date d'inscription : 25/02/2012
Re: Destroyer - Kiss [Hard Rock - 1976]
Pendant l'enregistrement de Destroyer, Ace avait la manie de jouer aux cartes avec des gens dans le studio. Quand Ezrin l'appelait pour enregistrer ses parties, il l'envoyait gentillement se faire voir. Pour Music from "The Elder", les divergences musicales en sont la cause (il a d'ailleurs explosé la maquette de l'album au sol ahah ce mec <3)
Sinon une petite présentation dans la partie adéquate ne serait pas mauvaise
Sinon une petite présentation dans la partie adéquate ne serait pas mauvaise
The Razor's Edge- Old
- Messages : 730
Date d'inscription : 27/11/2010
Age : 28
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