Brave New World - Iron Maiden [Heavy Metal - 2000]

------------------------ Présentation d'Iron Maiden: ------------------------

Iron Maiden est un groupe de Heavy Metal fondé en 1975 par le bassiste Steve Harris, qui a été rejoint peu après par le guitariste Dave Murray. Iron Maiden fait partie de la New Wave of British Heavy Metal comme Def Leppard à ses débuts, Saxon etc... Durant toute sa carrière, Iron Maiden a vendu plus de 100 millions d'albums ce qui en fait un des groupes le plus vendeur du genre.
Le groupe a aussi une mascotte attitrée: Eddie. Celui ci est présent sur toutes les pochettes d'album du groupe et évoluera au fil des années.

------------------------ Tracklist de l'album: ------------------------

1- The Wicker Man
2- Ghost of the Navigator
3- Brave New World
4- Blood Brothers
5- The Mercenary
6- Dream of Mirrors
7- The Fallen Angel
8- The Nomad
9- Out of the Silent Planet
10- The Thin Line Between Love and Hate

------------------------ Prix: ------------------------

------------------------ Chronique de l'album: ------------------------

L'histoire de Brave New World commence un an avant sa sortie, en 1999. Iron Maiden indique dans un communiqué officiel le retour de leur ex-chanteur Bruce Dickinson qui a quitté le navire en 1993 en remplacement de Blaze Bayley qui n'a comment dire...jamais réussi à s'intégrer à Iron Maiden. Mais ce n'est pas tout ! Bruce Dickinson ramène avec lui leur ex-second guitariste qui est parti en 1989 en la personne d'Adrian Smith, à ce moment on se dit que Janick Gers est foutu, qu'il doit faire ses adieux au monde de la Vierge de Fer. Pas du tout, Adrian Smith réintègre la formation mais Janick Gers reste dans celle-ci et c'est donc un Iron Maiden à 6 membres qui rentre en studio en mars 1999 pour enregistrer son douzième album qui doit à tout prix remonter le niveau après deux albums assez...mauvais. Ce disque, Brave New World, sort en mai 2000. Voyons ce qu'il donne.

Brave New World débute avec The Wicker Man et un gros riff qui détruit tout sur son passage mais ce riff est exactement (à part les enchaînements) le même que celui de Running Wild de Judas Priest. Tout de fois, Iron Maiden a visiblement reprit sa pêche d'antan (celle de Powerslave et Somewhere in Time), celle qui les a abandonné depuis 1988 et Seventh Son of a Seventh Son... Le retour de l'Iron Maiden flamboyant ? Apparemment oui. Les 6 membres nous délivrent un titre de premier choix où Bruce Dickinson repousse la chansonnette, où Adrian Smith refait corps avec sa guitare. Les couplets sont bons et les refrains le sont aussi. Le solo est excellent. Iron Maiden est de retour !!!

Ghost of the Navigator, Brave New World, Acte II. L'intro est clean et superbe, c'est le genre d'intro où un stade entier chante à tue-tête, à s'en arracher les cordes vocales. Les couplets sont des mid-tempos mais les refrains bénéficient d'un tempo plus lent. Le solo de Janick Gers est très bon et la rythmique est au même rythme que les couplets. The Wicker Man l'avait annoncé, Ghost of the Navigator l'a confirmé: le vrai Iron Maiden est là et nous le fait savoir.

C'est au tour de Brave New World la chanson titre de faire cracher les décibels. On commence en douceur puis passé la minute et demie, ça monte crescendo pour introduire les gros riffs du couplet. Mais les véritables forces de ce Brave New World sont ses refrains très puissants au riff plus que renversant et ses solos révélant un Dave Murray et un Janick Gers en grande forme. Le tout est conclu par une dernière répétition des refrains et une reprise de l'intro. Titre flamboyant, rien à dire, c'est parfait.

Continuons notre écoute avec Blood Brothers. On pourrait qualifier cette chanson d'émotionnelle, violons (et synthétiseurs) à l'appui. Ne vous attendez pas à un gros riff à la Brave New World il n'y en a pas. Les couplets sont légers et bien que les refrains soit efficaces surtout grâce à la voix de Dickinson, je n'ai pas vraiment d'affinités avec ceux-ci. Même combat pour les solos... Cependant, Blood Brothers est je trouve meilleure en live, ça passe mieux et fait plus ressortir le fameux côté émotionnel.

The Mercenary est entamée directement, sans intro. Les couplets sont de bonnes facture mais j'ai énormément de mal avec les refrains (qui ont tempo plus lent) que je trouve assez poussifs et classiques. Mais heureusement que la paire Murray-Smith fraîchement recomposée est la pour nous offrir deux beaux solos...

Première déception sur ce Brave New World avec The Mercenary. Ce titre marque aussi la fin de la première moitié de l'album. Conclusion: réussite à 90-95 %. On a affaire a du bon Iron Maiden.

La seconde moitié de la galette s'ouvre avec Dream of Mirrors. L'intro est mauvaise (pour ma part) puis nous avons presque trois minutes sans rien à se mettre sous la dent. Je parle bien sur des couplets. Mais je préfère largement plus les refrains qui certes ne sont pas dignes d'un 2 Minutes to Midnight ou d'un Wasted Years mais ont le mérite d'être entraînants. Le solo, bien que court, est agréable mais sans plus. Morceau moyen mais très moyen...

Il ne nous reste plus qu'à espérer que The Fallen Angel n'enterre prématurément Brave New World qui avait pourtant débuter parfaitement. On est fixé à l'intro: ça envoie. Ce titre renvoie au grandes heures du groupe et à des chansons telles que Quest for Fire (de l'album Piece of Mind paru en 1983). Les couplets sont excellents et dans la même veine que ceux de la chanson précédemment citée et les refrains sont tout aussi bons, le tout mené par un Dickinson d'antan. Les solos comme d'habitude sont énormes bien que courts malheureusement. The Fallen Angel vient de remettre le disque sur le droit chemin et pas de la plus mauvaise des manières.

On continue avec The Nomad. A peine le disque relancé, ça rebaisse. Intro bâclée, couplets vraiment basiques et poussifs, les refrains ne connaissent pas un meilleur sort. La seconde partie de la chanson est à un tempo lent et ne fait qu'allonger la platitude de ce titre... Franchement, on s'en serait passé.

Nous arrivons à l'avant dernier morceau de l'album: Out of the Silent Planet. L'intro est un mélange bien pensé de guitare et de synthétiseur qui rappelle les heures de gloires de l'album Somewhere in Time. La deuxième partie de cette intro est à l'image de celle de Ghost of the Navigator: capable de réveiller un stade entier. Les couplets sont des mid-tempos bien équilibrés, sans concessions et les refrains sont eux très entraînants. Je crois que je ne reviendrai pas sur les solos, encore une fois maîtrisé par nos trois guitaristes.

Il est temps d'achever cette écoute et cela se fera avec The Thin Line Between Love and Hate. Les couplets sont assez bons, les refrains sont agréables mais on a la sensation d'avoir déjà entendu ça quelque part tant ceux-ci sont un poil moins inspirés. Concernant le solo, on dirait un solo type de Metallica (beaucoup de bends etc). Iron Maiden nous délivre ici une bonne clôture même si on a déjà vu mieux mais alors bien mieux...

------------------------ Line up de l'album: ------------------------

------------------------ Conclusion, avis retenu sur l'album: ------------------------

Brave New World est le retour du succès pour Iron Maiden. Les retours de Bruce Dickinson derrière le micro et d'Adrian Smith à la guitare n'ont étés que bénéfiques dans les compositions du groupe, comme si ils avaient apporté le truc en plus qu'il manquait depuis 1988. La première partie de cet album se passe sans problèmes, elle est parfaitement maîtrisé. Cependant la seconde passe plus en travers de la gorge (Dream of Mirrors et The Nomad) car celle-ci traîne plus en longueur, elle va moins à l'essentiel. Le son assez propre est synthétique peuvent agacer les fans endurcis des albums 80-88 (comme moi) mais se montre finalement facilement abordable. On peut aussi noter que les teintes progressives de l'album Seventh Son of a Seventh Son sont toujours présentes. Au cours de la tournée mondiale qui suivra la sortie de cet album, Iron Maiden enregistrera le live Rock in Rio qui comme son nom l'indique se passe à Rio de Janeiro. Ce live à la manière du légendaire Live After Death de 1985 résume parfaitement l'esprit Maidenesque sur scène. Mais en 2000, on était bien loin de se douter que Brave New World allait conditionner la fin de leur carrière...


The Razor's Edge

Un album génial, mais que je n'écoute qu'en fond sonore en jouant à des jeux !

Et merci pour cette nouvelle chronique tout aussi complète

Merci !

Très bonne chronique.
J'aime bien leur musique mais comme Raphouille, j'ai écouter le morceau que tu as montré en YouTube en faisant quelque chose d'autre.