Le Pendule de Foucault d'Umberto Eco

Titre de l'oeuvre : Le Pendule de Foucault (Il pendolo di Foucault).
Auteur : Umberto Eco
Date de sortie : 1988 (Italie), 1990 (France)
Genre : Anti-ésotérique et anti-initiatique.

Bref "résumé" (car l'oeuvre est impossible à résumer, j'en expose la 4ème de couverture) :

A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort. A Milan, trois amis passionnés d'ésotérisme et d'occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale. Et voici qu'apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance... Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d'énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l'Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l'on n'oublie plus jamais. Et assurément un classique.

A propos d'Umberto Eco :

Umberto Eco débute sa carrière comme assistant à la télévision avant de se tourner vers l'édition. Il réalise notamment une histoire illustrée des inventions. Quelques années plus tard, Eco devient directeur d'une collection d'essais philosophiques. Maître incontesté de la sémiotique, il obtient une chaire dans cette spécialité à l'université de Bologne, puis devient par la suite titulaire de la chaire européenne au Collège de France. S'imprégnant de la communication de masse, il découvre quelques nouvelles tendances : le 'kitsch', les vedettes du petit écran... et s'en inspire pour quelques-unes de ses oeuvres dont 'La Guerre du faux'. Ses recherches l'amènent même à se pencher sur des phénomènes propres à la civilisation contemporaine : le football, le vedettariat, la mode, le terrorisme... Son credo 'voir du sens là où on serait tenté de ne voir que des faits' lui permet d'élaborer une sémiotique générale où il aborde la notion de 'lecteur modèle', qui serait capable d'interpréter les non-dits du texte. En 2009, Umberto Eco est artiste invité du musée du Louvre.
[Source : Evene.fr]

Mon avis sur le livre :

Ce livre est tout bonnement la plus vive critique du conspirationisme, de l’ésotérisme et du fanatisme sectaire que je n'ai jamais lu. Pour faire simple : Eco est un génie à côté duquel Dan Brown (Da Vinci Code, Anges et Démons, Le Symbole Perdu) passe pour un singe tapant sur un clavier.
Le roman (de 648 pages au édition "Livre de Poche) est très bien ficelé et captive le lecteur, même si il couvre une trame s’étalant sur approximativement 20 ans.
Le seul point négatif (si s'en est un) c'est qu'il n'est pas "tout public", en effet il faut au lecteur de bonne base d'histoire des religions et des croyances européennes, ainsi qu'une très bonne culture générale afin de bien comprendre cette oeuvre, qui globalement n'est pas destinée à vous apprendre des choses mais à créer un scénario avec un tas de faits historiques et de croyances apparaissant comme n'ayant pas de lien entre eux.
On ne retrouve pas les habituelles explications condescendantes qui sont bien trop souvent présentes dans les oeuvre du même genre.

La "morale" de la fin vous laisse à une réflexion profonde (pour peu que vous aimiez réfléchir sur ce domaine), en fait il y a un "avant" le livre et un "après".

Bref, pour tout ceux qui sont intéressés par les histoires de complot, par l'ésotérisme et par les religions : ne passez pas à côté de ce livre.

c'est qu'il n'est pas "tout public"

malheureusement, mes connaissances religieuses sont très limitées vivant dans une famille d'athées ! Mais, ce n'est pas mon genre de lecture.

Cela-dit, bonne chronique !

On n'est pas tenu d'être croyant pour avoir des notions sur les religions et les mythes (j'ai presque eu envie de pas faire la différence :°) ahah